Cantate égale pays
Avec l'exposition « Un art pauvre » au Centre Pompidou
Aiguisée par la lecture des cantates de Bach, l'œuvre de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués. « Musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats. » (Gérard Pesson) Les « ciels acoustiques » ou l'orgue de verre laisseront la place à quelque Naturlaut - son de la nature - comme le notait souvent Gustav Mahler. Dans ce « pays-cantate », l'écriture vive du présent (les textes de Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée.
Cantate égales pays au Centre Pompidou, 2010 © Bertrand Prévost
Ensemble vocal EXAUDI
L'Instant Donné
Sébastien Roux réalisation informatique musicale Ircam
- GÉRARD PESSON Cantate égale pays
Coproduction Ircam/Les Spectacles vivants-Centre Pompidou. Avec le soutien de la Sacem.
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