ManiFeste-2016 - bande-annonce

Manifeste pour les arts du temps, le festival et l'académie pluridisciplinaire de l'Ircam croisent pour la première fois les arts visuels. Une constellation autour de l'arte povera qui s'expose et s'entend en juin 2016 au Centre Pompidou.

Présence d'une nature ré-enchantée, invention d'une nouvelle lutherie, simplification du grand circuit entre la vie et l'art, telles seraient les marques sensibles du pauvre en musique. Dans le monde nocturne de Salvatore Sciarrino, dans l'art climatique de Gérard Pesson ou le théâtre vocal de Beat Furrer, le jeu de l'effroi et de l'extase trouve un accent singulier. La tactilité d'un matériau réduit fascine aussi bien une jeune génération d'artistes, adeptes du low tech dans un institut high tech.

Du pionnier vagabond, l'Américain Harry Partch, inventeur d'une lutherie inouïe, jusqu'à Thierry De Mey qui met en scène « la beauté du geste », un ManiFeste pour le spectacle (du) vivant.

© Ircam-Centre Pompidou, 2016